Cette fois, c’est en Guadeloupe que nous conduit Passions Outre-mer, le magazine présenté par Daniel Picouly depuis la rentrée. Dimanche 23 novembre, il propose une plongée au cœur du « joyau vert classé réserve de la biosphère », le dimanche 23 novembre 2014 à 20 h 45.
Passions Outre-mer s’arrête en Guadeloupe : l’occasion de s’intéresser à sa richesse naturelle et patrimoniale. Après une première excursion en début de mois en Guadeloupe, France Ô consacre à cet archipel de la Caraïbe un Passions Outre-mer grand format (rendez-vous mensuel).
L’histoire et le milieu naturel qui font la Guadeloupe, les influences qui font son identité et les ressources culturelles qu’elle a su préserver, tout ça est au programme du magazine qui a vocation à zoomer sur « ces territoires parmi les plus abondants de France ».
Passions Outre-mer en Guadeloupe
Comme surgi de la mer, l’archipel de Guadeloupe est une perle des Antilles françaises classée « réserve de biosphère » par l’Unesco en 1992. Le massif du volcan de la Soufrière, où des milliers d’espèces animales et végétales s’épanouissent, est protégé par le statut de premier parc national créé en Outre-mer. Au nord, le vaste lagon du Grand-Cul-de-Sac-Marin abrite une multitude d’oiseaux, de nombreuses espèces de poissons et de crustacés, mais aussi des mammifères marins.
Ces splendeurs naturelles en font une destination prisée des touristes. Pour protéger les divers milieux qui se côtoient sur « l’île aux belles eaux », la population se mobilise aujourd’hui pour faire découvrir l’archipel sous un autre angle et proposer un tourisme tourné vers les habitants. Charles en fait partie. Depuis plusieurs années, ce gardien de la mémoire se bat pour continuer à faire vivre « La Grivelière », une exploitation de café et de cacao fondée au XVIIIe siècle. Ce haut lieu de l’histoire coloniale a d’ailleurs été classé monument historique en 1987. « Je fais ça pour les Guadeloupéens et pour les enfants. Pour leur montrer comment nos grands-parents ont vécu, explique ce passionné. Parce que c’est notre mémoire, ça nous appartient. » Comme Charles, ils sont de plus en plus nombreux à faire revivre leur histoire et leur patrimoine en valorisant ce qui fait leurs racines, tels le gwoka, la musique héritée de l’esclavage, ou la tradition culinaire créole préservée et défendue par la célèbre « Association des Cuisinières »…