Le musée Guggenheim Bilbao présente, jusqu’au 1er novembre 2015, l’exposition « Jean-Michel Basquiat : Le Moment est venu ». L’événement s’articule autour d’une centaine d’œuvres de l’artiste, disparu il y a bientôt 27 ans. L’exposition retrace à travers de « grands thèmes qui ont nourri sa fulgurante carrière » le parcours d’un artiste qui a marqué son époque et dont l’importance et l’impact ne se démentent pas.
L’exposition « Jean-Michel Basquiat : Le Moment est venu » se tient au Guggenheim Bilbao jusqu’au 1er novembre 2015 et « constitue la première analyse thématique de la production de Basquiat ». Le visiteur pourra découvrir le travail et les créations dont l’œuvre a suivi le cheminement exceptionnel du « graffiti conceptuel » à la peinture, pour mettre en lumière toute une culture. L’exposition prend en compte la démarche novatrice de Basquiat, qui utilise « le langage et les symboles de la rue pour créer des images qui rendent hommage à l’homme noir, traité comme roi et comme saint ».
La rue comme atelier, Héros et saints, Revendication des histoires, Reflets, Dualités et double identité, Jouer à tricher : dessins et provocations, Basquiat et Warhol : le drôle de couple du monde de l’art, Sampling et scratching. Musique, mots et collage : les huit thèmes de l’exposition permettront au visiteur de sonder l’œuvre de ce précurseur qui n’était pas indifférent à l’histoire d’Haïti, pays dont il était originaire. En dehors de ses peintures et des dessins, l’exposition permettra de découvrir plus largement le rapport de Basquiat au monde qui l’entoure, via la littérature, la musique ou la politique avec les films Downtown 81 et An interview with Basquiat.
Jean-Michel Basquiat : Le Moment est venu
Le Musée Guggenheim Bilbao présente « Jean-Michel Basquiat : Le Moment est venu », une exposition pionnière en Europe regroupant une centaine de peintures de grand format et de dessins en provenance de divers musées et collections particulières américaines et européennes.
Célèbre dès l’âge de 20 ans pour ses dessins et ses peintures corrosives à contre-courant, Jean-Michel Basquiat (1960–1988) a bouleversé la scène artistique new-yorkaise au début des années quatre-vingt. Il doit sa réputation internationale à des œuvres percutantes et d’une forte expressivité qui abordent des thèmes comme le racisme, la politique ou l’hypocrisie sociale. Bien que sa carrière ait été brutalement interrompue par sa mort prématurée à l’âge de 27 ans, son travail continue à exercer une énorme influence.
Décrites par le propre artiste comme « un tremplin vers les vérités les plus profondes de l’individu », ses toiles vitalistes et chargées d’émotion, qui empruntent comme support des objets recyclés tels que portes abandonnées ou emballages, se nourrissent de l’art de la rue et de sa première pratique comme graffiteur conceptuel. (…)
(…) La démarche artistique de Basquiat, innovante et provocatrice, a apporté au panorama artistique new-yorkais des années quatre-vingt un langage visuel radical qui abordait des questions comme le racisme, la lutte des classes, l’hypocrisie sociale et l’histoire noire. S’inspirant tant du grand art que de l’expressionnisme abstrait et de l’art conceptuel, du hip-hop, du jazz, du sport, de la bande dessinée et des graffiti, il constitue un ensemble de motifs récurrents pour explorer les thèmes fondamentaux de son art et de sa vie.