Après le thème du bagne, le dernier roman graphique signé Stéphane Blanco et Samuel Figuière porte sur un autre versant de l’histoire de la Guyane, celui l’esclavage.
Nengue, l’histoire oubliée des esclaves des Guyanes, paru aux éditions Steinkis en mai 2018, fait découvrir « au fil du périple de Jules Crevaux et d’Apatou, la lutte qu’ont menée les Bonis pour recouvrer leur liberté ». Elle reste dans la ligne éditoriale choisie chez Steinkis en proposant de mettre en lumière l’histoire pour permettre une réflexion sur un thème d’actualité, comme celui du combat pour la liberté. Un moyen efficace d’enrichir ses connaissances pour tous les lecteur de tout âge en ce début d’été.
Nengue, l’histoire oubliée des esclaves des Guyanes
1877. Jules Crevaux, médecin français, explore l’intérieur des terres de la Guyane. Accompagné d’un piroguier boni, Apatou, que certains surnommeront le Spartacus noir, il va découvrir au fil de la navigation l’histoire du peuple boni, ayant mené une guerre d’émancipation contre les colons français et néerlandais.
1830. Au Suriname, les Bonis, mené par leur chef, Boni Okilifu, échappent aux colons hollandais en s’installant au cœur de la jungle amazonienne et débutent une lutte déterminée pour leur liberté…
Nengue : L’histoire oubliée des esclaves de Guyane
de Stéphane Blanco et Samuel Figuière
136 pages
18 euros