Le Centre Sonja Haynes Stone de l’Université de North Carolina, aux États-Unis, est actuellement l’hôte d’un hommage spécial marquant le 50e anniversaire de la mort de Frantz Fanon.
Cette commémoration, intitulée « The Fanon Symposium : Remembering the Life and Work of Frantz Fanon », a débuté le 4 octobre par la projection du film Frantz Fanon, une vie, un combat, une oeuvre réalisé par Cheikh Djemai en 2001, qui a été suivie d’un débat. Le symposium s’est poursuivi le 6 octobre avec notamment un discours de sa fille Mireille Fanon Mendès-France, également présidente de la Fondation Frantz Fanon à Paris. La dernière séance du colloque aura lieu le 7 octobre avec trois panneaux et un discours avec des militants et des universitaires de l’Université de North Carolina-Chapel Hill et d’autres institutions.
Au programme de ce dernier jour :
– « Fanon : Dans le contexte de la négritude » par Bereket Habte Selassie, professeur d’études africaines et de droit de l’Université de North Carolina.
– « Langue, Pouvoir et Résistance : lire Frantz Fanon dans un cadre trans-Caraïbes » par Daynalí Flores-Rodriguez, professeur adjoint d’espagnol de l’Université interaméricaine de Porto Rico ;
– « Le lumpenprolétariat, le subalterne, l’asile psychiatrique » par Ranjann Khanna, professeur de littérature de l’Université de Duke.
– « Les Damnés des États-Unis : Frantz Fanon et la montée du nationalisme ethnique radical » par Jeffrey O.G. Ogbar, professeur d’histoire à l’Université du Connecticut
– « Oh Frantz, le retour des Damnés de la terre » par Alvaro Reyes, professeur assistant au département de géographie de l’Université de North Carolina.
Vous pourrez trouver plus d’informations sur le site du Centre Sonja Haynes Stone (page en anglais).