Dans Ô Live, ce dimanche 25 mars 2012, deux rencontres sont programmées avec la musique cubaine, tout d’abord avec le film de Wim Wenders, Buena vista social club, ensuite à l’invitation de Jenny Sotolongo, chanteuse et vedette du spectacle Soy de Cuba. Le 26 mars, c’est le cinéma qui prend le relais avec une soirée cinéma au « Pays du crocodile » qui mettra à l’honneur l’acteur américain né à la Havane Andy Garcia.
Buena Vista Social Club, dimanche 25 mars à 20 h 35
En 1996, Ry Cooder crée la sensation en remettant au-devant de la scène les musiciens du Buena Vista Social Club à travers la réalisation d’un album. Le disque rencontre alors un large succès qui entraînera une suite puisque le producteur américain revient à Cuba accompagné du cinéaste Wim Wenders. Conséquence heureuse de ce voyage : la réalisation d’un film documentaire, Buena Vista Social Club, qui lui aussi sera un succès et va changer la vie des musiciens du groupe du même nom. De scène en scène, la magie va opérer et voir célébrer en grand la musique cubaine, avec des musiciens et un public en accord comme lors du concert au Carnegie Hall de New York, le 1er juillet 1998. On y retrouve notamment Ibrahim Ferrer, Compay Segundo, Eliades Ochoa, Joachim Cooder, Ry Cooder, etc.
Ry Cooder a composé la musique de Paris Texas et de The End of Violence. Au cours du travail sur ce dernier film, il parlait souvent avec enthousiasme à Wim Wenders de son voyage à Cuba et du disque qu’il y avait enregistré avec de vieux musiciens cubains. Le disque, sorti sous le nom de Buena Vista Social Club, fut un succès international. Au printemps 1998, Ry Cooder retourne à Cuba pour y enregistrer un disque avec Ibrahim Ferrer et tous les musiciens qui avaient participé au premier album. Cette fois, Wim Wenders était du voyage avec une petite équipe de tournage.
Soy de Cuba, le spectacle musical moderne, dimanche 25 mars à 22 h 30
La troupe Soy de Cuba, en tournée en France en ce moment, met en vedette Jenny Sotolongo, jeune chanteuse très populaire à Cuba. Elle évolue dans un spectacle qui réunit d’autres personnalités artistiques comme Dieser Serrano, Yaimara Gomez Fabre pour la mise en scène et la chorégraphie et Rembert Egües en ce qui concerne la composition musicale. L’histoire : celle d’une d’Ayala, dont le but unique reste de réussir en tant qu’artiste. Les aventures de la jeune artiste à Cuba s’enchaînent aux rythmes du cha-cha-cha ou de la salsa que le public parisien a eu l’occasion de découvrir en 2001 sur la scène de la Cigale. Une dizaine de danseurs, cinq musiciens et la voix de Carlos Angel pour accompagner celle de Jenny Sotolongo : autant d’atouts réunis pour un spectacle moderne. Si c’est bien l’histoire de Jenny Sotolongo, « plus jeune membre de la prestigieuse union des écrivains et artistes de Cuba », qui est racontée, cette comédie musicale met en avant une autre célébrité : la musique cubaine et ses nombreuses facettes (salsa, mambo, reggaeton, rumba, etc.)
Entre réalité et fiction, Soy de Cuba est l’histoire vraie de Rembert Egues, légende de la musique cubaine et de sa rencontre avec la star du spectacle, Jenny Sotolongo. Remarquée dès son plus jeune âge, elle deviendra la protégée de Fidel Castro et l’idole de tout un peuple. En contrepoint, Rembert Egues nous fait découvrir l’histoire d’Ayala, jeune fille de la campagne qui va découvrir dans la capitale la danse et l’amour de sa vie, Mario, un chorégraphe bad boy.
Soy de Cuba entremêle habilement les contradictions apparentes de Cuba : mélancolie et joie de vivre, souffrance et optimisme, soumission et rébellion… Bien plus qu’une comédie musicale s’enivrant, entre cigares, rhum et salsa, des euphoriques clichés liés à Cuba, Soy de Cuba est un spectacle moderne, sensuel et riche de sens; un cocktail explosif d’émotions intenses qui éblouit les yeux et incendie le cœur.
Ciné Mix avec Andy Garcia, le 26 mars à partir de 20 h 35
Adieu Cuba (The Lost City), un film de et avec Andy Garcia, à ses côtés : Dustin Hoffman, Bill Murray et Inès Sastre, pour ce film sorti en 2005.
En 1958, l’île de Cuba est loin d’être un paradis. Le dictateur Batista oppresse le pays et asphyxie son peuple. Dans les champs de canne à sucre et les jungles perdues des montagnes de l’est du pays, les forces révolutionnaires M26 de Fidel Castro et d’Ernesto Che Guevara se préparent à marcher sur La Havane. Alors que les troubles agitent l’île, Fico Fellove dirige son club, El Tropico. Dans la tourmente, il se bat pour garder l’unité de son clan, et pour l’amour d’une femme. Fico ne voulait pas s’impliquer dans tout ce qui bouleverse son pays, mais le destin ne va pas lui laisser le choix. El Tropico va devenir un monde déchiré de passions, d’idéaux politiques, où les rêves doivent apprendre à se battre pour survivre…
For love or country : the arturo sandoval story, à 23 h 05
Avec Andy Garcia, Mia Maestro et Gloria Estefan.
Ce téléfilm américain retrace la vie du trompettiste et pianiste de jazz Arturo Sandoval (né le 6 novembre 1949 à La Havane). Alors qu’il était à Cuba, Sandoval était passionné par les enregistrements bebop de Charlie Parker, Clifford Brown et Dizzy Gillespie, qui devint rapidement son mentor et collègue.