La Guyane, avec son pont sur l’Oyapock et son pétrole, est évoquée dans le magazine d’investigation de France Ô ce mercredi 30 mai 2012 à 20 h 35. Deux documentaires de Nicolas Ramson seront diffusés puis Samira Ibrahim accueillera sur le plateau Maïté Jauréguy-Naudin, l’experte et directrice du centre énergie de l’Ifri (Institut français des relations internationales).
Un pont trop loin, réalisé par Nicolas Ransom
C’est un pont comme une promesse entre deux pays. Sur une rive, la commune guyanaise de Saint-Georges de l’Oyapock ; sur l’autre, celle d’Oiapoque, au Brésil. Rêvé par les présidents Chirac et Cardoso, mis en chantier par les présidents Sarkozy et Lula, il lui a fallu quatorze ans pour devenir réalité. Élégante construction à haubans, l’ouvrage, terminé depuis l’été 2011, n’est pas encore inauguré. Si, côté français, tout est prêt pour accueillir véhicules et marchandises, côté brésilien, aucune infrastructure frontalière n’est encore sortie de terre. Il reste aussi à bitumer les deux cents kilomètres de route, en pleine forêt amazonienne, qui le relieront à la capitale de l’État de l’Amapa. Instaurer une frontière physique quand il suffisait d’un coup de pirogue pour passer, sans s’en rendre compte, d’un pays à l’autre n’est pas sans conséquences. Outre la coopération renforcée entre les forces de l’ordre locales, déjà en place, la mise en service du pont bouleverse déjà le quotidien des populations. Le contrôle des flux migratoires sur le territoire français, afin notamment de lutter contre l’orpaillage clandestin, déboussole les Brésiliens auxquels sont demandés des visas. Si certains vitupèrent contre tous les changements, d’autres misent sur les retombées économiques à venir… (Source : Christine Guillemeau)
L’Or noir de Guyane
En septembre 2011, les groupes Tullow Oil, Total et Shell annoncent avoir découvert, à 150 kilomètres au large de la Guyane, un champ de pétrole. Comment pêcheurs, écologistes, acteurs du monde pétrolier et politiques accueillent-ils cette découverte qualifiée d’historique ? (Source : Christine Guillemeau)