Le Fespaco 2013 (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), dont chacune des présidences de jury était cette année confiée à des femmes, dont la réalisatrice Euzhan Palcy, a récompensé Le bonheur D’Elza de Mariette Monpierre.
Six films concourraient dans la catégorie Diaspora pour le prix Paul Robson du meilleur film. Parmi ceux-ci, deux représentaient Haïti (Jeux Dangereux de Bonesy Antoine et Le chauffeur de Jean-Claude Bourjolly), Véronique Kanor représentait la Martinique avec Marcel Manville d’homme à homme et c’est donc l’une des deux réalisations guadeloupéennes (l’autre étant The Legend de Christian Lara) qui l’emporte.
Une nouvelle récompense pour Le bonheur D’Elza, de Mariette Monpierre, qui en a déjà récolté trois en 2012 au Pan african film festival de Los Angeles. Le prix principal, l’Étalon d’or, est revenu à Alain Gomis, pour son film Tey (Aujourd’hui).
Le bonheur d’Elza, de Mariette Monpierre
Coproduit par France Ô, diffusé en automne 2012 sur la chaîne et rediffusé prochainement, le film Le bonheur d’Elza, de la réalisatrice guadeloupéenne Mariette Monpierre, s’est vu décerner le Prix Paul Robson du meilleur film de diaspora au Festival panafricain de cinéma et de télévision (Fespaco), l’un des plus grands festivals africains de cinéma.
Malgré une pudeur mutique ancestrale, Bernadette a tout donné avec amour à ses deux filles. Rien n’est assez exceptionnel pour elles. Elza obtient avec brio sa maîtrise de mathématiques. C’est la première diplômée de la famille, une magnifique récompense pour sa mère qui pourtant exige encore plus de son aînée : l’agrégation. Mais sa fille ruine son bonheur en partant contre son gré en Guadeloupe chercher son père qu’elle ne connait pas. Elza nous entraîne avec passion et obstination dans cette île lumineuse qui lui réserve bien des surprises.