Les douze musiciens cubains sont de retour en France avec leur mambo incomparable, l’occasion de découvrir entre autres leur dernier album. Le groupe de la Havane est toujours aussi explosif après Tumbao Habana en 2000, Ese Huevo Quiere Sal en 2003 et enfin Mambo Duro, sorti en 2009. On les retrouve pour une tournée française qui les conduira à Montpellier puis à Paris au New Morning pour une soirée unique.
Leur histoire remonte à 1980 à Guantanamo, dans l’est de Cuba, quand des adolescents se rencontrent et forment le prélude à l’actuelle formation Tumbao Habana. Comme on le découvre dans leur biographie, « leurs influences sont nombreuses, avec les rythmes du Mozambique et aussi d’autres styles de la musique cubaine, comme le cha cha cha ou encore le mambo. Progressivement, leur répertoire s’enrichit d’influences latines telles que le merengue, bachata et la cumbia… Tumbao a été créé par Pascual Cabrejas Cambara et a fait ses débuts au célèbre cabaret Tropicana en 1997.
Leur leader, Cabrejas Pascual (compositeur, arrangeur et chef d’orchestre), plus connu sous le nom de Pascualito est né à Guantanamo, à Cuba. Quand il avait 10 ans, son père Fausto Cabrejas l’a inscrit à l’École de musique populaire dans sa province natale pour apprendre la guitare, des études qu’il n’a pas terminée, mais qui lui ont fourni suffisamment d’expérience dans la composition […] Plus tard, il est diplômé en éducation musicale. Quant aux autres membres de la formation Tumbao Habana sont pour la plupart diplômés des meilleures écoles de musique de Cuba […] Ils proposent un son susceptible d’être apprécié par tous les publics. Tumbao Habana propose un répertoire vaste, il se décline dans tous les genres avec beaucoup de professionnalisme, mais ils aiment avant tout interpréter la musique cubaine. »
La carrière de Tumbao Habana s’est construite à travers les présentations dans plusieurs provinces de l’île et ses discothèques les plus populaires, accompagnées d’une présence systématique dans les grands médias cubains. Ils se sont également produits au Japon ou au Mexique, des pays où ils ont pu démontrer l’efficacité de leur musique grâce à leur façon de dire et de faire la musique populaire cubaine. Les différents prix obtenus lors de rencontres ou festival en témoignent.