Le Congrès International« Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe » (MIC), organisé conjointement par le Centro Leon et l’Institut d’Etudes de la Caraïbe tous les deux ans, réunit universitaires, acteurs et amateurs du monde de la musique afin qu’ils partagent leurs connaissances et leurs expériences autour d’un thème prédéfini. Retour rapide sur la cinquième édition qui s’est déroulée du 12 au 15 avril en République dominicaine.
Après le merengue, le son et la salsa, le bolero et le jazz, le cinquième congrès, qui s’est tenu à Santiago de los Caballeros (République dominicaine) du 12 au 15 avril 2013, a porté sur les danses et les musiques traditionnelles de la Caraïbe à l’époque de la mondialisation.
Pascale Jaunay, directrice de Caracoli, a présenté une communication autour du traitement des musiques traditionnelles haïtiennes sur la scène musicale haïtienne et des expériences spécifiques développées par l’association Caracoli, notamment avec la bande à pied Follow Jah de Pétion-ville. Elle a partagé la session avec la musicologue cubaine MaritzaPuig et le Guadeloupéen Jean-Fred Castry qui ont comparé la tumbafrancesa et le gwoka.
Pendant trois jours, plusieurs dizaines de conférenciers de plus de quinze pays ont ainsi partagé leurs connaissances et leurs interrogations sur les musiques et les danses traditionnelles à l’époque de la mondialisation, sur les échanges multilatéraux qui sont constitutifs de ces expressions, leur vigueur et l’importance des mesures de sauvegarde qui assureraient leur pleine reconnaissance.
Les soirées du congrès ont été animées par des groupes de danse et de musique venus de toute la Caraïbe insulaire et continentale. Racine Mapou de Azor a assuré la représentation de la République d’Haïti.
Plus de renseignements
MIC : www.centroleon.org
Caracoli : www.caracolihaiti.com
[Source : Pascale Jaunay, Caracoli]