Le Salon International de l’Agriculture 2011, qui ouvrira le 19 février 2011, se déroulera dans une conjoncture particulière pour l’agriculture de l’outre-mer, puisqu’elle fera également valoir ses atouts dans le cadre de l’événement 2011 année des Outre-mer. Les nombreux exposants qui occuperont le hall 7.1 aux côtés de l’Office de Développement de l’Économie Agricole d’Outre-Mer (ODEADOM), présent pour la 14e année, entraîneront les visiteurs à travers les qualités et les particularités qui font l’agriculture de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, notamment.
Comme chaque année, l’outre-mer sera très présent pour faire apprécier la gastronomie d’ici et d’ailleurs et la richesse des produits que travaillent les agriculteurs issus de ses territoires. Sur les stands, on retrouvera les institutionnelles chambres d’agricultures et les offices du tourisme, des producteurs d’épices, de fleurs, de rhum… incontournables galeries de produits qui chaque année attirent les visiteurs.
L’outre-mer qui innove, entre modernité et tradition
L’ODEADOM, dans la continuité de ses activités, tiendra une place importante afin de donner au public l’occasion de connaître les aspects divers des collectivités ultramarines et leurs produits. Placé sous le thème de « l’outre-mer qui innove, modernité et tradition, le stand de l’ODEADOM présentera six projets innovants mis en œuvre dans l’outre-mer français et s’inscrira également pleinement dans l’opération 2011 – Année des Outre-mer ». L’ODEADOM sera à la fois le point de ralliement des acteurs et des décideurs de l’économie agricole et une vitrine publique dédiée à cette activité au salon 2011. A ce titre, il accueillera la remise des médailles d’or du Concours général agricole des produits d’outre-mer. L’organisme prévoit plusieurs événements et « ira à la rencontre du public en proposant aux visiteurs un jeu : le quizz de l’outre-mer consacré notamment aux produits agricoles ultramarins et aux projets innovants de l’agriculture ultramarine. Le public se verra également proposer chaque jour par un chef culinaire, spécialiste de l’outre-mer, un atelier original de dégustation des produits agricoles ultramarins avec des recettes modernes à base d’aliments traditionnels… ». Plusieurs démonstrations des agriculteurs autour de la production agroalimentaire ponctueront cette semaine agricole au cours de laquelle se multiplieront les animations, comme celle qui verra le cuisinier Eric Leautey au côté d’un producteur ultramarin : « le dimanche 27 février, à 10 h 45, le cuisinier Eric Leautey recevra également sur le plateau un producteur d’outre-mer afin qu’il présente sa passion pour son métier, ses produits et leur histoire et qu’ils réalisent ensemble une recette simple et rapide ».
Dans le cadre du voyage au cœur des terroirs que mettront en avant les exposants de l’espace outre-mer, le grand public mais aussi les professionnels (dont 88% ont apprécié l’ambiance du salon en 2010) devraient aussi s’intéresser au débat sur les enjeux de l’agriculture outre-mer qui se déroulera le mardi 22 février à 14 h 30, en direct du plateau de Terre d’Infos TV. Toujours au chapitre des échanges, une conférence sur l’agro-écologie dans les outre-mer organisée par le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et l’INRA (Institut national de recherche agronomique) le 25 février 2011, enrichira les échanges. Le CIRAD s’affichera au salon sous le thème des « forêts tropicales » (à l’occasion de l’année internationale des forêts, décréter par l’ONU) et communiquera sur l’avancée de ses recherches sur l’impact du changement climatique sur l’évolution des forêts, la mise en place d’aménagements durables, la réhabilitation des terres dégradées par la déforestation et les plantations forestières ou encore le bois énergie. Les 21 et 22 février, il proposera également un débat sur le thème « payer pour les forêt tropicales ? ».
Avec 652 189 visiteurs en 2010, le salon international de l’agriculture constitue un rendez-vous important pour l’agriculture ultramarine qui peut y trouver l’occasion de faire découvrir sa richesse agroalimentaire, les parfums de ses diverses cultures et aborder les questions relatives à son épanouissement agricole.