En 2012, année du centenaire de sa naissance, se tenait à Cayenne un colloque un colloque sur Léon-Gontran Damas destiné entre autres à « réunir des témoins et des critiques qui apprécient l’homme et l’œuvre à sa juste valeur« . Aujourd’hui sont publiés les actes de ce colloque aux éditions Ibis Rouge.
« Léon-Gontran Damas – Poète, écrivain patrimonial et postcolonial », ouvrage réalisé sous la direction collective de Monique Blérald, Kathleen Gyssels et Marc Lonyl, reprend le titre sous lequel se tenait le colloque consacré en 2012 à l’auteur guyanais. Parmi les sujets inscrits au menu des échanges qui étaient programmés : la pensée de Damas dans la construction de l’identité guyanaise ; Damas, les femmes et l’amour ; Damas et la musicalité littéraire. Une série de thèmes de réflexion qui ont abouti à cette publication de 386 pages.
Léon-Gontran Damas – Poète, écrivain patrimonial et postcolonial
Quels héritiers, quels héritages au seuil du XXIe siècle ? Hommage à un homme, hommage à une œuvre. Quête de soi, quête collective, exploration de l’historicité guyanaise, ressourcement culturel, abolissement des frontières, édification personnelle… Les textes de Damas aident à appréhender la vie…
Guyane, Europe, Brésil, Etats-Unis, Afrique : le poète dresse des ponts, établit un ordre de relations entre les cultures et les langues. Il semble que ce ne soit pas Damas qui parle mais les lieux qu’il traverse, véritables conditions de possibilité de sa pensée, écumant également dans ses écrits. Cet ouvrage, c’est aussi un rappel, un mémorandum selon le mot employé par Damas. La réminiscence, le temps de la mémoire et du devenir, sont au cœur de ce projet qui invite à réfléchir sur ce qu’impliquent le legs, l’héritage et la réappropriation de ce qui nous concerne et de ce dont nous cherchons à prendre la mesure et la responsabilité. Quels héritiers se reconnaissent comme tels et acceptent la responsabilité de l’héritage ?
Léon-Gontran Damas – Poète, écrivain patrimonial et postcolonial
Collectif sous la direction de Monique Blérald, Marc Lony et Kathleen Gyssels
386 pages, 30 euros