« Le goût du lait sauvage » de Michel Rodigneaux
Naître en 1905 aux Antilles et aller vivre sa vie en France n’augure pas un destin facile … Celui d’Armand Cardoso sera aussi peu ordinaire que l’homme. Envoûté par la musique et les femmes, ce clarinettiste de talent rencontre Isabelle, jeune parisienne pétillante, curieuse de tout, déchirée entre ses élans intérieurs et son milieu. Ce sera le début d’une passion dévorante. Mais lorsqu’il est confronté aux préjugés, un couple mixte peut-il préserver son amour ?
Ce livre montre sous un angle inhabituel les difficultés rencontrées par les originaires d’outre-mer pour s’intégrer en France, tout comme celles des métropolitains qui, durant l’entre-deux-guerres, les accueillaient et reconnaissaient leurs qualités humaines. Cette histoire date de 80 ans, et, malgré des progrès, le sujet reste brûlant d’actualité.
En même temps que l’épopée des musiciens antillais venus en Europe, l’auteur raconte l’histoire d’un formidable instrument d’intégration et de métissage : le « Bal Nègre de la rue Blomet ».
Spécialiste de l’activité corsaire en mer des Antilles aux XVIIIe et XIXe siècles, biographe de Victor Hugues : l’homme de Robespierre qui défia les Anglais et les Américains, Michel Rodigneaux a publié, en 2006 chez L’Harmattan, La Guerre de course en Guadeloupe ou Alger sous les Tropiques, devenu depuis un ouvrage de référence. Le Goût du lait sauvage est son premier roman.
Le goût du lait sauvage, Michel Rodigneaux
Éditions l’Harmattan