Pour la cinquième fois, la Guadeloupe fait encore la démonstration qu’elle est l’Îlojazz : la programmation 2013 du festival, qui se déroulera du 9 au 15 décembre 2013, prendra les couleurs de la voix de Rachelle Ferrell, des cordes du bassiste Étienne Mbappé, des rythmiques bien choisies d’Akiyo, du jazz haïtien de Mushy et Joël Widmaier, le tout placé sous le parrainage de Sir Marcus Miller.
Du 9 au 15 décembre 2013, le jazz se conjugue au pluriel avec des accents de jazz-ka, de kreyol jazz, de batchata, de hip hop, d’afropop ou encore de jazz-funk.
Cette année encore, le festival guadeloupéen Îlojazz propose une programmation internationale, avec notamment un nouveau passage sur l’Île de Rachelle Ferrell qui avait enchanté l’édition 2010. Outre, les nombreuses têtes d’affiche qui se succéderont sur scène, le festival n’oublie pas cette fois encore de faire une large place aux jeunes talents guadeloupéens. Les organisateurs ont établi une programmation et une animation pensées pour assurer la durabilité de la notoriété et le prestige de l’événement.
Parmi les autres valeurs sûres présentes de ce festival, de nombreux représentants du jazz dans toute sa diversité caribéenne, par exemple Chichi Peralta qui, outre sa prestation scénique attendue, jouera dans le cadre de l’année de la République dominicaine en Guadeloupe. Avec Rachelle Ferrel, ils inaugureront la soirée d’ouverture du festival. Puis, jusqu’au 15 décembre, le rythme de bonnes jazz vibrations ne va pas se calmer… Le jazz se présentera encore dans tous ces états avec : le Jazz ka Philosophy au cours duquel le public retrouvera Franck Nicolas feat. Mario Canonge et Michel Alibo, avec les frères Widmaier en provenance d’Haïti, puis avec Étienne Mbappé et Su la také. La scène Urban jazz, sera également l’illustration de la modernité du jazz et de ses multiples expressions avec deux formations qui illustrent bien son caractère multiexpressif. Ensuite c’est une association énergique Akiyo Mass Elektro Ka feat. Exxos Mètkakola et Doub6 qui feront le bonheur des amateurs des cocktails audacieux comme la musique sait l’offrir, avant de laisser la place à « la musique métissée, entre le rap et le funk, avec un soupçon de rythmes à l’africaine » de Arrested Development. Îlojazz, sera aussi l’occasion d’honorer la mémoire du jazz en Guadeloupe à travers un hommage à Germain Cécé qui verra s’accorder Guadeloupe, Sainte-Lucie et Paris, le dimanche 15 décembre 2013 avec sur scène Dominique Berose feat. Luther François et Lionel Louéké.
Il reviendra au bassiste Marcus Miller de clôturer le festival dans un rôle tout particulier. « Venant de terminer un dernier tour d’Europe avec ‘The Renaissance Tour’, Marcus Miller a décidé de célébrer, en Guadeloupe, sa nomination par l’Unesco comme Artiste pour la Paix. Pour cet événement, le virtuose incontesté de la basse, le maître du slap et du taping et grand représentant du mouvement jazz-funk donnera un concert exceptionnel avec une invitée de prestige ».
Jazz Lari et Kabaré Jazz constituent aussi des programmations qui ouvrent la voie à la diversité du jazz dans ce festival. Au-delà des scènes prestigieuses, le volet populaire du festival se verra renforcé au moyen du programme Jazz Lari symbolisant la présence du festival dans les quartiers de l’agglomération, au plus près des habitants. Et pour concrétiser cette volonté, dès le 9 décembre les rendez-vous sont fixés avec Chabela, avec Ka rue jazz choir, avec Fondong Quintet, ou entre autres avec le Lamentin Karukera big bang Project.
Les moyens d’exprimer ou de laisser s’exprimer le jazz s’avèrent multiples à l’occasion de ce cinquième rendez-vous, du Kabare jazz qui « propose aux festivaliers d’écouter les meilleurs artistes locaux dans certains restaurants » comme Xenia Caraïbe ou Gwadajazz, au Jazz’O ciné qui s’adressera au jeune public comme aux cinéphiles avertis, en passant par les possibilités de rencontrer les musiciens lors des stages et master-classes… Pour l’occasion, ils prévoient parmi les interventions celles du groupe Arrested Development connu pour le ton engagé de ses textes, de Lionel Louéké que les connaisseurs qualifient régulièrement de guitariste extraordinaire, de Rachelle Ferrell la chanteuse aux six octaves ou encore de l’incontournable Marcus Miller. Enfin, le festival maintient un contact permanent de ce qui se passe sur le terrain et organise encore le salon professionnel qui réunira les musiciens et acteurs du secteur de l’enseignement musical. L’Îlojazz se propose pour cette 5e édition du festival de faire un état des lieux de l’enseignement musical et de l’éducation artistique sur l’agglomération. Une opportunité unique de découvrir la diversité et l’attractivité de l’offre en matière de disciplines musicales et d’enseignements.