Arte diffuse le dernier épisode des Contes des mers, « une revigorante série dans le sillage des populations qui vivent au bord de l’eau« . Cette fois, le réalisateur Rainer Blank s’arrête à Cuba où il fait des rencontres inattendues et surprenantes.
Plus de 70 % de la superficie totale de notre planète est couverte par l’eau. Et pourtant, cet élément d’où toute vie est originaire est moins exploré que la lune. La série documentaire Contes des mers se concentre sur les rivières, les lacs et les océans du monde. Elle fait le portrait des scientifiques accompagnés dans leur recherches et des gens qui vivent par et avec l’eau. Dans le cinquième épisode, l’équipe est en visite à Cuba. L’équipe de tournage côtoie un peuple amical et serviable qui, pour faire face aux effets de la pénurie dont est victime cette île de la Caraïbe, fait preuve d’une extrême inventivité.
Pratiquement aucun autre pays ne renferme autant de contradictions, de stéréotypes et de rêves que Cuba. Les gens qui vivent sur l’île voit d’un bon œil les étrangers, ils sont passionnés par la musique et sont considérés comme très créatifs.
Ismael Lima, par exemple, qui en tant que pêcheur vit dans le village côtier de Camarioca. Il a réussi à transformer des pneus de camion et à les utiliser pour construire son bateau de pêche. Ismael fait l’éloge des avantages de son bateau de caoutchouc qui, s’il nécessite d’éviter les piqures de poissons, reste peu coûteux à entretenir et facile à manœuvrer.
Ito et Iván se réjouissent à l’arrivée du mois d’avril. À proximité de la baie des cochons, célèbre pour l’offensive américaine échouée d’il y a cinquante ans, une toute autre invasion a lieu : des dizaines de milliers de crabes en sortent chaque année pendant quatre semaines pour pondre leurs œufs. Sur le chemin, ils doivent traverser la route côtière et la migration de ces crabes provoque de nombreuses crevaisons de pneus de voitures, à la grande joie de Ito et Iván.
Rediffusions :
Vendredi 23 septembre 2011, 9 h 10