Échappées belles continue de nous entraîner sur les routes mythiques. Après celle des évadés du bagne qui allaient de Cayenne à l’île de Maragarité au Venezuela, l’émission fait une halte à Cuba.
Cuba d’ouest en est, voyage au pays de l’embargo, c’est le documentaire proposé dans le magazine Échappées belles. Départ prévu lors de l’émission diffusée le samedi 8 octobre 2011 à 20 h 35. Le documentaire réalisé par Nicolas Millet nous montre notamment les paysages uniques qui attirent et étonnent partout dans le monde. Son itinéraire le conduit également à faire des incursions dans l’histoire et la réalité du pays comme il l’explique : « je replonge dans le passé douloureux de Cuba, celui de l’esclavage, celui de la fuite pour recouvrer sa liberté. À Palenque de los Cimarrones, on trouve un complexe culturel composé de ranchones, maisons typiques construites en bois, avec des feuilles de palmiers pour le toit. Leur construction rustique reproduit l’environnement des esclaves africains fugitifs du maître espagnol. Dans chacune d’entre elles, un culte est rendu à certains des orishas ou divinités du panthéon yoruba, à partir de l’identification de ses éléments symboliques les plus caractéristiques : couleur, nourriture, vêtements entre autres ».
Présenté en alternance par Sophie Jovillard et Jérôme Pitorin, le magazine de découverte entraîne le téléspectateur à travers les différentes réalités de la plus grande île de la Caraïbe. L’itinéraire à la découverte du pays de l’embargo passe par le parc national Guanahacabibes avec ses près de 40 000 hectares, ses multiples espèces d’orchidées, de reptiles et de nombreuses variétés de mammifères ; par la vallée de Vinales et ses mogotes qui figure au patrimoine mondial ; ou par Pinar del Rio où sont confectionnés de réputés cigares.
Cuba d’ouest en est, voyage au pays de l’embargo, samedi 8 octobre 20 h 35
Cuba est un écrin dans les Caraïbes où demeurent des paysages insolites, une société unique et quelques gestes oubliés ailleurs dans le monde. Ce carnet de voyage emmène le téléspectateur sur un parcours d’ouest en est, de la péninsule de Gunahacabiles à Guantanamo. À la Havane, la capitale, le réalisateur Nicolas Millet va à la rencontre d’étudiants qui s’interrogent sur les perspectives qui s’offrent à eux : s’exiler ou faire perdurer la révolution ? Cuba reste bien la terre du socialisme tropical et la Havane sa forteresse. À Santiago, la musique semble rythmer les journées et les nuits. Le documentaire est suivi d’une diffusion d’extraits d’Échappées belles tournés dans des pays voisins du golfe du Mexique – Bahamas, Floride et Mexique. Sophie Jovillard se confie sur son séjour à Cuba.