Le magazine Passion Outremer propose Guyane, au cœur de l’océan vert. Comme pour les autres territoires visités, Daniel Picouly s’arrête sur la terre d’Amérique du Sud pour une excursion dans le patrimoine guyanais. Départ prévu pour cet inédit le 8 février dès 20 h 45 sur France Ô.
Le dimanche 8 février à 20 h 45, Daniel Picouly met le cap sur la Guyane dans ce nouveau « grand format » de Passion Outremer. Véritable terre de mélanges, ce bout de France enraciné en Amérique du Sud possède un patrimoine d’une richesse incomparable.
Le bagne de Cayenne et la base de Kourou… Bien sûr, la Guyane évoque ce grand écart entre une page noire de l’histoire de France et la brillante épopée spatiale tournée vers l’avenir. C’est surtout un territoire extrême au patrimoine insoupçonné qui s’étend bien au-delà de ces deux lieux emblématiques. Le plus grand des départements français est aussi une incroyable société multiculturelle où cohabitent des Amérindiens du haut Maroni, des Noirs-Marrons devenus conquérants des fleuves tumultueux ou encore des réfugiés hmong de Cacao. En suivant quelques personnages qui incarnent une part de son patrimoine, ce film propose une plongée en profondeur dans une Guyane encore méconnue et toujours sauvage, celle de l’océan vert. Situé à plus de 7 000 km de Paris, ce morceau de France est recouvert à 95 % par une forêt tropicale qui est loin d’avoir livré tous ses secrets. Sous les frondaisons se cache un véritable laboratoire à ciel ouvert qui foisonne d’espèces animales et végétales. Dans la réserve naturelle des Nouragues, cent cinquante scientifiques bénéficient chaque année d’une station installée dans une zone écologiquement non perturbée.
Un paradis pour ceux qui tentent de percer les mystères de cette biodiversité. Quant à Lionel Collado, qui a tout abandonné en métropole pour venir vivre dans la forêt, il avoue être toujours surpris par la canopée. « Le vrai patrimoine de la Guyane, il est là, explique-t-il. Et c’est même plus que cela, c’est le patrimoine de l’humanité. C’est une richesse exceptionnelle… Il faut préserver cette forêt parce que c’est la branche sur laquelle nous sommes assis. »